Faut que je vous dise,… La bête à bon dieu

Par Raymond Heyne

Juste un texte reçu par mail et qui m’a donné à réfléchir…

Les coccinelles sont appelées familièrement « les bêtes à bon Dieu ».

Ce surnom est tiré d’une légende remontant au X^e siècle.
L’histoire raconte qu’au Moyen Âge, un homme a été accusé d’un crime qu’il n’avait pas commis.

Condamné à mort pour ce meurtre commis à Paris, cet homme, qui clamait son innocence, a dû son salut à la présence du petit insecte.
            En effet, le jour de son exécution publique, le condamné devait avoir la tête tranchée.
            Mais une coccinelle se posa sur son cou.
            Aussi le bourreau enleva la coccinelle très délicatement et releva sa hache afin de trancher le cou du jeune homme. Quelle ne fut pas alors sa surprise lorsqu’il constata que la coccinelle était de retour sur le cou du pauvre jeune homme !
            Le bourreau eut beau insister, mais la coccinelle était obstinée, à tel point que le roi d’alors (Robert le Pieux) intervint, considérant que l’évènement était un miracle et que la coccinelle accomplissait là une mission divine.
            Le roi Robert II (972-1031) décida de gracier l’homme.

Quelques jours plus tard, le vrai meurtrier fut retrouvé. Les spectateurs persuadés que le Tout Puissant avait envoyé la coccinelle pour sauver cet innocent, lui donnèrent le nom de Bête à Bon Dieu.
Dès lors les gens de Paris parlaient de la bête du bon Dieu et plus personne n’aurait écrasé ce petit insecte au risque de commettre un sacrilège.
Aujourd’hui, la coccinelle est connue pour porter chance et est la meilleure amie des jardiniers !

Cette histoire s’est très vite répandue et la coccinelle fut dès lors considérée comme un porte-bonheur.

Je trouvais ce petit texte sympa et me suis demandé si je pouvais l’utiliser en magie – et donc, tant qu’à faire, rechercher aussi sur le Net si certains tours de magie ne seraient pas déjà basés sur les coccinelles ! J’en ai trouvé 2 :

« La coccinelle » par Jérôme Sauloup :

Une carte avec un joli dessin de coccinelle (mais sans les points noirs !) est montrée et posée face en l’air sur le jeu de cartes. Le magicien déverse quelques points noirs sur la coccinelle. Ensuite, l’étui vide est reposé un court instant sur le jeu tenu en mains…et les points noirs se sont fixés sur la carte, comme par magie ! La carte peut être vérifiée par les spectateurs : les points sont à présent dessinés sur la coccinelle !

Les cartes proviennent du jeu « Fake’n’genious 2 » de Bicycle (25€)

« The lady Bug » par Hugo Valenzuela:

Une carte choisie est remise dans le jeu, celui-ci est mélangé par le magicien qui y dépose une coccinelle…Cette dernière semble se promener sur les cartes quand soudain elle s’arrête et ouvre les ailes : il s’agit bien sûr de la carte choisie !